« Résiliente comme une femme », une expo du club HeForShe PL

Le 8 mars est la Journée internationale des droits des femme. C’est pour cela que la commissaire d’exposition, Enza Morvant, du club HeForShe de Pierre Loti et le photographe Orson Gauthier Villard ont organisé une exposition avec le soutien des femmes de la communauté du Lycée Pierre Loti : Résiliente comme une femme : sourire pour revivre.

Qui sommes-nous, nous les femmes ? Pourquoi avons-nous choisi le silence et le retrait, au rire, à la réflexion, à la parole et à l’engagement ? Certains diront par obligation, d’autres seront loin d’être conscients de ce mutisme.


La résilience, qu’est-ce que c’est ?

En psychologie, la résilience est le fait de savoir surmonter des chocs traumatiques : la personne s’en sort transformée et vit autrement. 

Dans l’exposition, un paragraphe parle des femmes résilientes : 

La puissance de la femme est singulière, elle est évolutive face aux obstacles ; la femme est résiliente. La résilience définit la capacité de la femme à se développer et à pouvoir se projeter vers l’avenir en présence d’événements déstabilisants, de conditions de vie difficiles, de traumatismes parfois sévères. La femme est résiliente par sa résistance face à la destruction et par son courage à anticiper la construction d’une existence valant d’étre vécue. Nous avons besoin de changement, et ceci commence par l’espoir, qui évolue et devient action. Supprimons le silence et l’ignorance par le sourire et l’engagement. 

N’inhibez pas vos sens ; écoutez, regardez, questionnez, et parlez !

Soyez résiliente comme une femme, souriez pour revivre !

Tel est le message de cette exposition, message porté par le sourire et les gestes éloquents de femmes, de filles de la communauté de Pierre Loti.


Les inégalités et injustices persistantes

Malgré les progrès réalisés, les droits des femmes sont en retard sur ceux des hommes : trop de préjugés flottent autour du genre féminin ; la discrimination est aussi présente. Le 8 mars est l’occasion de réfléchir aux moyens de changer tout ça et instaurer la paix. 

Un petit texte associé à l’exposition parle de ces inégalités et injustices :

“Malheureusement, les femmes ont intégré dès l’enfance l’omerta sur les violences quotidiennes, dans tous les domaines : politique, professionnel, social… Une loi du silence bâillonne les femmes violées, sidération post-traumatigue, banalisation de cet acte barbare, mythe du désir irrépressible des hommes, croire que la femme souhaite étre violée, flou inacceptable sur la notion de consentement… Autant d’éléments qui se bousculent et provoquent chez les victimes stupeur, culpabilité et mutisme. 

Aujourd’hui, au 21e siècle, il y a des femmes qui s’excusent d’être femme ! Voyez à quel point nous sommes loin de fonder une société où le poids de l’homme et de la femme sont équivalents. De nombreuses femmes continuent à s’abriter aux côtés d’un homme, persuadées que la décision ou la parole masculine est plus pertinente. Entre en jeu l’importance de l’éducation des jeunes filles et des femmes. Nous avons tendance à lier l’éducation des femmes aux biens économiques qu’elles pourraient potentiellement produire, or l’importance de l’éducation est loin d’être limitée aux enjeux sociétaux. Etre instruit permet à la femme de s’accomplir, d’être elle-même, de reconnaitre ses défauts et ses qualités, d’avoir des objectifs, d’acquérir un savoir-être”


Interview

Pour en savoir plus, j’ai interviewé Enza Morvant, la commissaire de l’exposition pour répondre à 2 questions :

1- Quel était le message que tu souhaitais  transmettre à travers cette exposition ?
Enza Morvant : Cette exposition des femmes résilientes servait à réveiller l’esprit critique des élèves, qu’ils soient conscients des inégalités qui persistent aujourd’hui. Et aussi, comme cette exposition restera assez longtemps sur les murs du hall, les élèves pourront garder ce message plus longtemps car il n’y a qu’un seul jour pour les femmes et ce n’est pas comme si les 364 autres jours étaient réservés aux hommes ! 

2- Est-ce que cela a été compliqué d’organiser cette exposition ?
Enza Morvant : Non, ça a essentiellement été un travail d’équipe, mais ça n’empêche pas qu’on a beaucoup travaillé. C’était compliqué de tout gérer ; le photographe avait pris des photos et je me suis occupée du reste avec d’autres.


Conclusion

Cette exposition permet de réveiller l’esprit critique des élèves de Pierre Loti, de les préparer à, un jour, changer ces inégalité, car en faisant progresser les droits des femmes, c’est faire progresser une partie de la paix comme le disait l’écrivain français Stendhal

“L’admission de la femme à l’égalité parfaite serait la marque la plus sûre de la civilisation ; elle doublerait les forces intellectuelles du genre humain et ses chances de bonheur.”  

Alors, nous devons nous unir contre cette inégalité, ainsi nous vivrons dans un monde meilleur !

Jade Goueth, 5D

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