Le coin des poètes (3)

Les élèves de quatrièmes vous invitent à venir fleurir leurs arbres à poèmes.
Nous vous encourageons à partager, vous aussi, vos textes poétiques comme les 4A et 4C qui se sont engagés dans cette aventure à cœur ouvert et se sont amusés à dire l’amour en vers. 

Mme Atay


Devant moi, mon cahier et mon stylo en verre,
Je me suis souvenu en écrivant mes lignes
Chaleureux jours de l’école dont j’étais digne.
Où es-tu mon enfance aux jeux divers ?

Ma chatte blanche moelleuse et aux grands yeux verts,
Avions que je fabriquais du papier sans ligne,
Ma cabane au toit rouge et des chattes malignes.
Que cette insupportable temps coule à l’envers !

J’ai tellement raté ces adorables jours.
Les sons passionnés que je faisais toujours,
Divers jouets plaisants qui me faisaient languir

Hélas ! les souvenirs sont restés au passé.
Je cite toutes ces années à me séduire,
Peut-être ce ne sont que rêves brouillassés.

Oguncan Akyol, 4A


L’âme perdue

Quand je le regarde je ne suis plus moi-même,
Mon âme se perd dans son sourire amoureux
Fondu dans l’avalanche de mon cœur houleux,
Un monde sans lui est carrément un blasphème !

Ô temps ! arrête-toi et mets le diadème
Des espoirs éternels sur nos crânes fougueux.
Le torrent de nos sentiments impétueux
Ne se compare pas à nos vies puritaines !

Qui suis-je dans ce monde terrible sans toi ?
Sans ton regard, sans tes paroles, sans ta voix…
Sans toi, mon amour, le monde serait infime.

Je vis dans la douce agonie de ta folie,
Et je vois, et je sens, et j’embrasse anonyme
Ton esprit avachi par cette maladie.

Maria Cringasu, 4C


Ô quand je pense à toi, tout est si beau !
Tu n’es pas là mais le ciel s’illumine,
Les nuages se mêlent aux oiseaux.
Et moi, heureux, je suis sur la colline !

Comment pourrais-je oublier tes cheveux ?
Tellement doux tellement soyeux,
Cette couleur blonde comme de l’or,
Ton parfum ensorcelant qui m’endort.

Ô mon amour, mon trésor, mon bonheur !
Où êtes-vous ? à Toulouse, à Singapour ?
Ne veux-tu plus être mon âme sœur ?

Je souffre, je pleure, je ris, je vis
Telle une sirène, toi ma déesse,
Reviens-moi ! Avec toi, je me marie….

Yorgo Diagurisi, 4C


 Tu es partie

Je ne pense qu’à toi jour et nuit,
Depuis le triste soir où tu es partie,
Je guette par la fenêtre le moment où tu passes,
Ton absence bien trop prolongée m’angoisse.

Je ne pense qu’à toi jour et nuit,
J’interviens à chacune des ombres
Et sursaute à chacun des bruits,
Le vide que tu as laissé m’encombre.

Quand penses-tu enfin me revenir
Pour que je puisse sentir ton doux parfum
Et puisse retoucher tes beaux cheveux bruns ?

Quand penses-tu enfin me revenir ?
Que je puisse admirer ton chouette sourire coquin, 
Toi qui me connais tellement si bien.

Reha Draman, 4C

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