Istanbul et moi (1)

Au fil des mots et des semaines, des chapitres ont été écrits et un premier roman clôturera l’année scolaire de certains élèves de quatrième.
Nous allons vous les présenter sous forme de feuilletons dans le Loti News, chapitre après chapitre, comme le faisaient les écrivains du XIXème siècle.

Nouvellement installés à Istanbul, les héros de ces romans vont nous livrer leur découverte de la ville et nous faire partager leurs aventures. Suivez-les et appréciez le travail et l’imagination de nos talentueux élèves, camarades et amis. 

Mme Atay


© , 4C

CHAPITRE 1
Un voyage imprévu

“Bon Emma, je ne vais pas tarder à rentrer ! dis-je. 
– Ok Jolyne ! N’oublie pas d’appeler Daniel quand tu rentres.” dit mon amie Emma.

En direction de chez moi, je m’étais demandé si un jour j’allais quitter ce pays, j’avais déjà planifié mes études et mon travail ici. Et si je quittais ce pays ? Devrais-je changer toutes mes habitudes, tous mes plans pour ma vie ? Tibilis était une ville propre, avec les bonnes odeurs des restaurants et des boulangeries, avec tout le monde qui se connaissait et le doux bruit des oiseaux qui me réveillait le matin. Tout était magnifique et original, une ville développée, avec de grandes maisons en pierres et en bois, et un grand clocher du Moyen Âge qui fonctionnait toujours. 

Une fois chez moi, j’étais tout de suite montée dans ma chambre et j’appelai mon ami Daniel. Nous parlâmes pendant des heures de la Géorgie, le pays où j’habitais. Bien qu’on y ait vécu toute notre vie, il y avait plein d’endroits où nous n’avions jamais mis les pieds. Je suis ensuite sorti avec Emma qui m’attendait devant la maison, nous allâmes ensuite manger ensemble chez Mali Food, un de nos restaurants préférés. Une fois fini, nous allâmes ensemble dans un centre commercial pour faire une soirée shopping. Je n’avais pas vu le temps passer et il était déjà tard, Je fis donc mes adieux à Emma puis je rentrai chez moi.

*** 

Au moment où j’allais me coucher, j’entendis ma mère pleurer. J’étais descendue en douce et je m’étais cachée dans la cage d’escalier. 
“ Chéri, ma mère est gravement malade ! Pleurait ma mère.
– Agnès, je suis désolé, tu ne veux pas aller la voir ? Demanda mon père.
– Mais ça fait des années qu’ on se dispute ! Qui dit qu’elle aura envie de me voir ? Sanglota ma mère.
– Oh ma chérie ! Je suis sûr que ta mère t’aime, ça lui ferait du bien de te voir. Dit mon père.
– Bon ok, Je vais prendre un billet d’avion pour demain matin, ne dis rien à Jolyne ; si elle pose des questions, dis-lui que je suis partie pour un petit voyage d’affaires pendant quelques jours.”

J’étais choquée. Ma mamie adorée malade ? Et ma maman qui allait la voir sans rien me dire ? Je montai vite dans ma chambre, sous le choc. Je ne dormis pas de la nuit, j’étais très stressée et je me mis alors dans la tête l’idée de la convaincre pour qu’elle m’emmène avec elle. Je descendis le plus rapidement possible espérant qu’elle n’était pas déjà partie, mais c’était trop tard. Elle était déjà à l’aéroport. 
Mon père m’expliqua que ma mère était partie pour un voyage d’affaires pendant trois ou quatre jours. Bien évidemment c’était un mensonge. Ces trois jours furent les plus longs et ennuyeux de toute ma vie. Les vacances d’été commençaient déjà mal. Je m’inquiétais beaucoup pour ma grand-mère. Était-ce grave ? Allait-elle s’en sortir ?

Une fois ma mère rentrée, je criai : 
“Maman ! pourquoi tu ne m’as pas dit que Mamie était malade ?
– Papa t’a tout expliqué ? Demanda ma mère.
– Non. Je vous ai espionnés. Dis-je
– Ah… Ne t’inquiète pas, elle va mieux. Va dans ta chambre j’ai quelque chose à dire à ton père. Dit ma mère étrangement calme.”
Bien évidemment je n’allai pas dans ma chambre, au lieu de ça, je me cachai de nouveau dans la cage d’escalier en écoutant leur conversation. Malheureusement, je n’arrivais pas à tout entendre puisqu’il parlaient avec une voix très basse. Les seuls mots que je pus déchiffrer étaient: “Istanbul, travail, génial” et pour le dernier mot je ne l’avais compris qu’à moitié : …ménager”. Ensuite, ma mère m’appela pour manger. 

“Chérie! appela ma mère. Viens manger !
– Ok ! j’arrive ! Dis-je en retour.
– Nous avons quelque chose à t’annoncer…”
Je descendis curieusement stressée pour aller manger. Je me demandais si ma grand-mère était morte. Ma mère était toute euphorique et mon père, excité.
“ Chérie! Nous allons à… roulement de tambour… Istanbul ! Dis ma mère.
– Maman déjà,  « roulement de tambour », ça ne se dit plus et c’était une bonne blague, maintenant dis moi la nouvelle. Dis-je agacée.
– Mais ma poupette ! Ce n’est pas une blague, nous allons à Istanbul ! Dit mon père tout heureux.
– Pardon ? Criai-je, Comment ça, Istanbul ? On quitte la Géorgie ? Pourquoi ?
– Eh bien déjà, quand j’y suis allée, j’ai adoré, ça faisait tellement longtemps que je n’y étais pas allée ! Ensuite, nous avons trouvé une école pour toi ! Et finalement, le contrat de 20 ans de papa va bientôt se terminer. Et je lui ai trouvé un travail !  ajouta ma mère.
– Mais…
– Tst ! Tst ! Tst ! Pas de « mais », on va en Turquie ! La discussion est close.” 
Je montai dans ma chambre en sanglotant en pensant à mes amis, camarades, maison, mes restaurants préférés, Mali food et Zorba le grec. Comment pourrais-je laisser Daniel et Emma ? Et le gentil boulanger ! A ce moment-là, je peux vous dire que je détestais mes parents de tout mon être.

***

“Ma puce! Les déménageurs vont bientôt arriver ! Cria ma mère.
– Pff. Oui, je sais… Dis-je irritée. 
– N’oublie pas que nous allons partir demain. Tu as toute tes affaires ? demanda ma mère.
– Roh oui ! Tu m’énerves !
– Bon, Papa va bientôt arriver; il a eu une dure journée au travail alors sois gentille avec lui s’il te plait.”
J’étais très en colère, déjà parce que je ne voulais pas aller en Turquie, mais aussi parce que j’allais abandonner mes amis d’enfance ! Je fermai les yeux dans mon matelas sur le sol et je pleurai, pleurai jusqu’à ce que je m’endorme.

Le lendemain matin, nous étions tous prêts. Nous prîmes un taxi en direction de l’aéroport international de Tbilisi. Une fois à l’aéroport, je regardai une dernière fois mon pays avant d’embarquer. Je pleurais silencieusement pendant la plupart du trajet. 
Quand vint l’heure du repas, j’étais contente, j’avais toujours adoré les plats géorgiens dans les avions. Mais à ma grande surprise, nous n’avons pas eu un plat géorgien mais un plat  turc. 
J’avais regardé bizarrement une sorte de viande hachée et du blé concassé rouge. Les turcs appellent ça les « köfte » et le « bulgur ».Il y avait aussi une boisson blanche, bizarre comme du lait mais salée et plus épaisse, c’était étonnamment bon et les turcs l’appellent « ayran ». 
Une fois arrivée, je vis un magnifique spectacle, un grand et luxueux aéroport avec un sol fait en marbre et des plantes qui surplombaient les allées. Une fois la sécurité passée et les bagages récupérés, nous prîmes un taxi qui coûtait étonnamment peu. Nous arrivâmes dans un hôtel et prîmes une chambre. Sitôt arrivée,  je m’écroulais sur mon lit.

Le lendemain matin, nous rentrâmes dans l’appartement que nous avions loué. C’était un appartement spacieux, un magnifique duplex avec de belles baies vitrées en guise de fenêtre. Je montai dans ma chambre, et, même si j’avais du mal à l’avouer, ma chambre, non, ma maison était meilleure que celle en Géorgie. 
Le bateau de cargaison avec nos meubles allait arriver dans 10 jours et nous étions à un endroit nommé « Kadadoy » ou un truc comme ça. En attendant, nous voulions aller à IKEATM pour au moins avoir un matelas pour dormir. 
Nous allâmes donc  à un arrêt de bus et on attendit un « dolmuş », une sorte de mini bus qui pouvait accueillir huit personnes et qui était peu coûteux. Déjà j’étais choquée parce que nous avions attendu une demi-heure pour que huit personnes montent dans le bus, le chauffeur ne voulait pas avancer tant que huit personnes n’étaient pas dans le bus. Nous étions assis dans la rangée du milieu sans savoir le fastidieux travail qui nous attendait. Les gens commençaient à faire passer de l’argent à la personne devant. Une dame âgée m’avait donné 20TL et m’avait dit « beyoǧlu ». Comme nous ne comprenions pas ce qui se passait, elle recommença, secoua la main et insista sur « Beyoǧlu ». Ma mère répondit avec un mauvais accent : « No ! No need money! Keep it ! » Ne comprenant rien, nous demandâmes de l’aide devant, quelqu’un nous expliqua en anglais qu’ici, les gens qui  étaient assis derrière passaient de l’argent à la personne devant qui, elle aussi, passait à la personne qui était devant. Ceci continuait jusqu’à ce que le chauffeur ait tout l’argent que les passagers lui devaient Encore une fois, je fus choquée de voir des personnes faire confiance à des inconnus pour payer le mini bus. C’était une assez bonne idée.
Le trajet continua sans encombre. Il y avait une sacrée bonne ambiance dans le bus, les gens, qui ne se connaissaient pas, rigolaient, discutaient de leur vie, donnaient des conseils. Le chauffeur aussi rigolait ou discutait. Nous traversâmes un gigantesque et magnifique pont. Quand je vis le panneau « Welcome to Europe’s”,  je fus subjuguée. Nous venions de passer de l’Asie à l’Europe ? D’un continent à l’autre ? Je regardai mon père qui n’était pas le moins du monde surpris. Nous continuâmes notre trajet et nous nous arrêtâmes directement à IKEATM. J’entendis les gens discuter en turc. C’était une langue très bizarre. Je voulais savoir où étaient les toilettes, je demandai donc à quelqu’un en anglais et le turc commença à me crier dessus. Je ne comprenais pas, j’avais peur, il pointait un endroit et criait « Allah Allah ». Je pris mes jambes à mon cou et je courus de toutes mes forces vers mes parents. Après cet événement, nous fîmes nos courses tranquillement puis, avec un taxi, nous partîmes en direction de la maison.

Tout se passa très rapidement, en cinq jours, nous n’avions pas encore visité le quartier, la maison que nous avions louée avait plein de problèmes, comme la tuyauterie qui ne fonctionnait pas ou le gaz qui fuyait, nous avions même toutes les ampoules grillées. Donc pendant cinq jours, j’aidais ma mère à réparer tout ce bazar. J’aurais aimé sortir visiter un peu la ville ou des choses comme ça… Mais bon, je ne discutais pas les ordres de mes parents.
Du côté de mon père, il ne travaillait pas, il n’arrivait pas à conclure un nouveau contrat pour son travail. Quand nous reçurent nos affaires par cargos, il nous manquait plus de la moitié des meubles et j’avais perdu une grande partie de mes vêtements. Sans travail, mon père ne pouvait subvenir aux besoins de notre famille et nous dûmes faire des privations et des sacrifices. Notre situation nous semblait au plus bas, quand tout à coup, mon père reçut une lettre de la part de son ancien travail dans laquelle il était écrit que la compagnie de mon père allait bientôt s’installer à Istanbul. Puisqu’il était très compétent, on lui demandait d’accepter le poste de responsable de la branche d’Istanbul ! On lui promettait un salaire cinq fois supérieur à celui qu’il avait déjà, en plus il aurait un versement d’une grande somme d’argent pour subvenir aux besoins de sa famille pour s’installer. Si il refusait, ils l’aideraient à trouver un travail car c’était quelqu’un de très apprécié dans son travail. Bien évidemment il a accepté.

Je commençai à sortir dans la résidence et puis, petit à petit, à l’extérieur. A chaque fois que je sortais, je remarquais quelque chose de nouveau. La première chose que j’avais remarquée était la manière de conduire des Turcs. Ils conduisaient comme des fous ! Ils traversaient au feu rouge, doublaient les gens sans aucune raison, coupaient la route des autres… Les accidents étaient fréquents et personne n’avait l’air de faire attention. Au lieu de ça, ils klaxonnaient sans aucune raison. Même en Géorgie ce n’était pas comme ça. Je remarquais aussi qu’il y avait beaucoup d’ambulances, on pouvait en voir dix fois en une journée. Ma mère commença à me donner des petites choses à faire, comme aller à l’épicerie pour acheter du lait ou aller acheter des légumes… En me baladant, je vis que les turcs vendaient beaucoup de poissons. Il y avait un endroit nommé « pazar » qui était une sorte de marché, ce « pazar » était là tous les samedis et dedans il y avait de magnifiques légumes, fruits, fromages, oeufs… Et le meilleur dans tout ça c’est que nous pouvions goûter la nourriture. 

Un lundi matin, je me dirigeais tranquillement vers l’épicerie du quartier quand je rencontrai un beau jeune homme qui avait à peu près mon âge. Nous allâmes dans la même épicerie, et nous prîmes exactement les mêmes choses. Nous nous regardâmes dans les yeux puis nous nous mîmes à rire. À sa manière de rigoler, je  compris qu’il était français. Je commençai la discussion timide et peu sûre de moi :
« Bonjour… 
– Bonjour! Tu es donc française ? dit le jeune homme.
– Heu oui… et toi aussi je présume. Répondis-je.
– Oui, tu es ici depuis quand ? s’enquit-il. Moi ? Heu presque 3 semaines. 
– 3 semaines? Moi ça fait 3 ans.
– Wow. Tu t’y connais? Tu sais parler turc ?
– Oui ! j’ai appris à l’école.
– Ah bon ? Tu vas dans quelle école ?
– Je suis au Lycée Français Pierre Loti.
– Non, jure ! J’y vais aussi ! Tu habites où ? 
– A ton avis ?
– Heu je ne sais pas.
– J’habite à la maison A16 Nilüfer Sok. 
– Ah bon ? Je suis à la maison A14 !
– Wow, quelle coïncidence.
– Ah ! Et en fait tu t’appelles comment ?
– Moi ? Camille et toi ?
– Moi, c’est Jolyne, ravie de te rencontrer.
– Moi aussi, ravi de te rencontrer Jolyne.
– Bon, bah, je ne vais pas tarder à rentrer.
– Bye !
– Au revoir ! »

Je rentrai ensuite dans la maison le cœur léger, en sautillant. Une fois chez moi, ma mère me regarda bizarrement.
« Jolyne. Pourquoi tu es aussi heureuse. Demanda ma mère.
– Heu… Réponds-je…
– Tu t’es droguée ? Je t’ai laissé une heure dehors et voilà que tu fais n’importe quoi.
– Mais non maman.
– Et les courses ? Hein ! Tu les as  oubliées ! Tu as utilisé mon argent pour acheter de la drogue. Je le savais.
– Non maman! Je ne me suis pas droguée ! Qu’est-ce qu’il t’arrive ?
– Pourquoi tu as les joues toute rouges ? Hein! Tu ne peux pas me répondre !
– Bah heu…
– Voilà, invente une excuse.
– Je ne me suis pas droguée ! Mais maman ! Tu n’es jamais comme ça ! Que se passe-t-il ?
– Ou alors… On t’a droguée et on a volé, tes, enfin mes sous.
– Maman je suis… » 
Je n’eus pas le temps de finir ma phrase car on sonna à la porte Ma mère alla ouvrir en murmurant des choses incompréhensibles. Dès que mon père entra, ma mère, énervée, cria :
« Alexandre! Devine quoi ?
– Hein ? Calme toi chérie, je viens de rentrer, dit mon père.
– Ta  fille se drogue ! cria ma mère.
– Pardon ? dit mon père surpris.
– Non ! C’est faux ! criai-je.
– Bon, Agnès mettons ça au clair, ce n’est pas parce que des terroristes ont drogué des jeunes filles à 100 km d’ici que c’est la même chose ici !
– Mais ses joues…
– Ses joues sont rouges à cause de la chaleur ! Calme toi. »
– Je courus dans ma chambre en claquant la porte. »
Quelques minutes plus tard, mon père toqua à ma porte. 
« Chérie ! Viens ne boude pas. dit mon père d’un ton rassurant.
– Non ! Maman ne me fait même plus confiance, pourquoi je sortirais ? Pour me faire encore une fois réprimander et crier dessus ? Dis-je en colère.
– Chérie. Tu sais que ta mère est… paranoïaque. Elle s’inquiète pour toi, tu es tout pour elle !” Répondit mon père calmement et lentement.
Je ne répondis pas. Mon père partit alors dans le salon et s’endormit sur le canapé avec son ordinateur sur son ventre.

Je pris alors une décision, partir loin d’ici. Je pris de la monnaie turque des »TL » ou « Turkish Lira », mon téléphone, un stylo et un bloc- note. J’ouvris et fermai la porte en faisant le moins de bruit possible et je partis.
Il n’était pas très tard, ma montre affichait 17:30. Je me baladais dans le quartier espérant rencontrer Camille, malheureusement je ne le vis pas. Je continuai la route, je pris un dolmuş en direction du port. Une fois arrivée là-bas, je regardais le port, écoutais le bruit des mouettes… À Tbilissi ce n’était pas la même chose, j’étais loin de la mer et je n’avais jamais, à ce jour, écouté le chant des mouettes. Tout à coup, Camille cria : 
« Jolyne ? Qu’est-ce que tu fabriques ici ?
– Camille ! Heu, ma mère a cru que je m’étais droguée et, heu, je suis partie.
– Mais ! Je vais prendre un taxi pour rentrer, viens avec moi si tu veux !
– Heu, oui avec plaisir.”
Nous prîmes donc un taxi et nous rentrâmes chez nous. Le trajet était court, mais nous nous amusâmes tout le long. Je  rentrai silencieusement chez moi. Je me disais que je ne parlerais jamais de ce qui venait de se passer à mes parents. Je montai dans la chambre en réfléchissant à Camille, Serais- je amoureuse de lui ? 

Le lendemain matin, mon père m’appela pour le petit déjeuner. Il m’ annonça que nous allions voir mon école, Malheureusement nous ne pouvions pas la visiter car elle était fermée.Encore une fois, nous prîmes  le pont et nous passâmes de l’Asie à l’Europe, ce qui signifiait que chaque jour j’allais changer de continent pour aller à l’école. Nous nous arrêtâmes juste devant l’école, j’étais surprise car on ne la voyait pas., Je regardai mon père avec un air interrogatif et lui demandai si on ne s’était pas trompés, mais non, l’école était cachée.
Pour une fois, j’étais excitée de reprendre l’école.

A suivre… 

Roman de Noah, Duru, Dara, Marc et Rüzgar, 4C
Illustration de couverture de Noah, 4C

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