Femmes : droits, inégalités, parité et rôle pour un avenir durable

Le 8 mars est un jour à ne pas oublier. En effet, c’est la Journée internationale des droits des femmes, pour célébrer les droits acquis tout au long du XXe siècle ! C’est également un jour de mobilisation avec de nombreuses manifestations car nous tenons à rappeler que l’égalité homme-femme est loin d’être conquise. Un long chemin reste à parcourir.  Nous allons donc voir ensemble l’origine de cette journée si marquante, les différentes lois votées en faveur des femmes. Ainsi que les inégalités qui persistent encore dans notre société, au niveau des salaires, de l’éducation et dans beaucoup d’autres domaines en nous basant sur l’exposition réalisée au CDI par Mme Cornuaille à l’occasion du 8 mars. 

I- L’origine du 8 mars

C’est aux Etats-Unis que la première Journée nationale des femmes a eu lieu le 28 février 1909 grâce à une déclaration du Parti socialiste. En 1910, la conférence de Copenhague décide de créer une journée des femmes qui est acceptée à l’unanimité sans date précise. Il faudra attendre la fin de la seconde guerre mondiale pour que la journée des droits des femmes soit célébrée le 8 mars dans de nombreux pays. D’ailleurs, c’est en 1977 que l’ONU officialise ce jour. 

II- Les principaux droits acquis

Au niveau des droits à l’égard des femmes, cela a été un parcours semé d’embûches. Par exemple, le droit de vote en France pour celles-ci n’a été possible qu’à partir de 1944. De plus, c’est dans la Constitution de la quatrième république qu’est déclaré l’égalité des droits homme-femme en 1946. Bien entendu, cela reste des principes qui ne sont pas toujours respectés. D’autres lois très importantes ont été votées comme le droit de travailler et d’ouvrir un compte bancaire sans l’autorisation de leur mari en 1965 ou encore le droit à l’avortement en 1979, grace à Simone Veil, une femme politique. A l’échelle internationale, en 1981, la convention des Nations-Unies déclare l’élimination de toutes formes de discrimination au sujet des femmes. Encore aujourd’hui, l’égalité des sexes est l’un des 17 objectifs du développement  durable.

III- Les différentes inégalités

Savez vous qu’il reste encore 132 millions de filles non scolarisées dans le monde, c’est à dire 11 % ? Ces chiffres sont vertigineux mais baissent au fur et à mesure chaque année. En général, c’est en raison de la pauvreté car un tiers des filles les plus pauvres du monde doivent aider leur famille. Elles sont mariées très jeune et travaillent durement sans bénéficier de la moindre éducation. 

A part cela, l’orientation reflète également ces inégalités. En effet, les filles vont vouloir essayer de combiner la voie professionnelle et la vie familiale tandis que les garçons n’auront pas l’impression de devoir se soucier de ce genre de chose. De même, les stéréotypes jouent un grand rôle dans le choix professionnel.  Seulement 30 % des étudiants en STAPS (pour travailler dans le domaine du sport) sont des filles contre 70 % chez les garçons. Ou encore dans le domaine des sciences numériques où les chiffres sont encore plus stupéfiants avec 15 % des étudiants qui font partie de la gent féminine. 

D’autre part, l’écart des salaires est quelque chose de très révoltant et d’inacceptable. En moyenne, il y a 35 % d’écart entre les salaires des hommes et des femmes. A titre d’illustration pour un même travail, un homme gagne 2240 euros contre 1834 euros chez une femmes.
De surcroît, dans 104 des 189 pays, les femmes ne peuvent pas travailler dans tous les secteurs.

VI- Les femmes en politique

Au sommet du G20 en 2020, on ne pouvait voir que deux femmes présentes, le reste était des hommes. C’est pour cela qu’en France par exemple, une loi a été votée sur la parité en politique. Cela signifie qu’il devrait y avoir le même nombre de femmes et d’hommes au Parlement ou au Conseil constitutionnel. Cependant, elle n’est pas toujours respectée avec 39,5 % des députés qui sont des femmes et 60,5 % qui sont des hommes à l’Assemblée nationale.

V- Le rôle des femmes pour un avenir durable

Aujourd’hui, les femmes sont plus vulnérables au réchauffement climatique que les hommes puisque sur les 1,3 millions de personnes vivant dans des conditions de pauvreté inouïes, 70 % sont des femmes. Pourtant celles-ci ont un rôle très important dans la production alimentaire mondiale, environ 50 à 80 %, mais ne sont pas assez reconnues. Lors d’aléas climatiques tels que des sécheresses ou inondations, elles luttent et travaillent avec acharnement pour garantir leurs besoins. Elles doivent donc laisser de côté l’éducation et la possibilité de développer de véritables compétences. En plus, les femmes sont les premières victimes des conflits armés et sont obligées d’abandonner leurs biens. Sur les 40 millions de réfugiés en raison de ce genre de conflit, 75 % sont des femmes et des enfants.

Certains visages éco féministes ont su essayer de construire un meilleur avenir. Prenons l’exemple de Wangari Muta Maathai, qui vient du Kenya. Elle a créé le mouvement Green Belt et a reçu le Prix Nobel de la paix en 2004.  Cette femme a réussi à ressembler de nombreux Kényans et ensemble, ils ont planté plus de 30 millions d’arbres. Grâce à ce mouvement, L’ONU a réagi et 11 milliards d’arbres ont été plantés dans le monde.


Comme nous avons pu le voir, de nombreuses inégalités existent encore à travers le monde. Nous devons agir pour un avenir meilleur. Les expressions, le sexe fort et le sexe faible devraient être bannies !

Article de Lina Guinard Ebeid et Doga Baklacioglu, 3A

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