L’Art et la création digitale

L’art est très important dans la société parce que l’effet curatif de l’art sur l’âme des gens a toujours été manifeste. Comment les nouvelles technologies, dans le contexte de la pandémie, ont-elles changé l’art, notre façon de communiquer avec les gens et notre point du vue  sur l’art ?

Maintenant, il devient plus facile de suivre l’art sur des plateformes digitales, car c’est difficile pour les gens de se rassembler dans les lieux artistiques habituels. La pandémie a permis que se développent des plateformes pour accéder facilement à l’art grâce aux nouvelles technologies. De nombreux musées et des foires d’art ont déplacé leurs expositions sur des plateformes digitales, permettant aux amateurs d’art d’accéder à des œuvres uniques durant cette période. Ainsi l’art s’est encore plus démocratisé et a atteint un plus large public.
Par exemple, chaque année, Akbank Sanat organise à Istanbul la Contemporary Art Fair. Cette année, pour la première fois, cette exposition a été organisée en ligne avec un curateur qui s’appelait Marcus Graf. Au mois de décembre, j’ai ainsi pu y participer sur internet et j’ai eu l’occasion de visiter virtuellement cette exposition avec des personnes de différents pays. Avec les nouvelles technologies, de très nombreuses personnes peuvent en effet visiter une grande diversité d’œuvres en même temps. Plusieurs musées, des foires d’art de différents pays, proposent une visite virtuelle sur une plateforme digitale. Quelques exemples : Le musée du Louvre, The State Hermitage Museum, The Metropolitan Museum of Art, El Museo del Prado, Le Musée d’Orsay, The National Gallery of Art et de nombreux  autres musées. 

Comment  les  nouveaux artistes s’adaptent-ils à des technologies qui changent chaque jour ? Avec la digitalisation de l’art, les œuvres des artistes changent également leur direction. Les artistes créent leurs œuvres d’art en utilisant la technologie des données (Data Technology). Par exemple, en s’inspirant de la technologie GAN (approche innovante de programmation pour l’élaboration de modèles génératifs, c’est-à-dire capables de produire eux-mêmes des données) l’artiste turc, Refik Anadol, s’est fait connaître dans le monde entier. Récemment, il a organisé une exposition à Istanbul nommée Machine Hallucination, en utilisant ces données. En utilisant la même technologie, il va publier ses œuvres d’art dans l’immeuble Casa Batllo, réalisé à Barcelone par Gaudi.

L’art du futur : au mois de mars, l’artiste Beeple a vendu une œuvre exclusivement digitale, Everydays: the First 5000 Days, au prix de 70 millions de  dollars. La plupart de ses œuvres vont se vendre et vont être enregistrées sur NFT avec la technologie blockchain (technologie de stockage et de transmission d’informations). A l’avenir, l’art continuera de nous surprendre en s’emparant de l’avancée des technologies. 

Mia Memi, 3A

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