Atelier de cinéma (1) : autour de « Josep »

Dans le cadre du parcours d’éducation artistique et culturelle, nous avons reçu une intervenante, spécialiste du cinéma français, qui a éduqué les élèves à l’image filmique et les a amenés à écrire une critique du film Josep du réalisateur Aurel, visionné lors d’une sortie à l’institut français, le 10 mars 2023. 

Des ateliers ont eu lieu durant la semaine du 27 mars au 30 mars avec Isabelle Vanderschelden qui a initié les élèves des quatre classes de troisième à la critique filmique, dans le cadre de la semaine de la presse. 

Cette session interactive de deux heures avait pour objectif de mettre en lumière les enjeux multiples de ce film d’animation à travers la présentation du contexte historique, de la genèse du film qui joue sur différentes époques, différentes générations et différents points de vue. Le deuxième volet de l’atelier a porté sur les contextes artistiques et graphiques en développant la notion de point de vue, les différents plans, leurs effets et le choix de montage qui jongle entre les dessins réels du dessinateur Bartolí et ceux d’Aurel. 

« Il y a plusieurs paris graphiques à relever en réalisant ce film : rendre hommage à l’œuvre de Bartolí, mettre mon trait et mon univers graphique au service de l’histoire, exprimer mon propre ressenti par rapport au dessin et à l’œuvre de Bartolí. En quelques mots : faire un film personnel au service d’un autre dessinateur. »

Aurel dans le dossier de presse de Josep

Mme Atay


Le vendredi 10 mars, toutes les classes de troisième sont allées à l’institut français à Taksim pour regarder un film d’animation basé sur des faits réels, réalisé par le dessinateur de presse Aurel, appelé “Josep”. 

Ce film d’animation portait sur l’exode des espagnols républicains qui fuyaient la dictature franquiste : c’était la “ retirada”. Il évoquait leurs maltraitances dans des camps de concentration français pendant les années 1939. Josep Bartoli, un peintre espagnol et réfugié politique en France, est le protagoniste de cette histoire. Il est suivi par un gendarme français appelé Serge, qui l’a aidé à s’échapper des camps, il est celui qui raconte l’histoire. 

C’était une expérience qui nous a permis d’adopter un nouveau point de vue sur la retirada et sur le traitement des réfugiés dans l’histoire et de nos jours. De plus, cette période de l’histoire n’est souvent pas évoquée facilement, et est considérée plutôt comme un sujet tabou ce qui nous a incités à réfléchir plus sur les actions du passé et à nous renseigner sur certains faits historiques. L’exemple de la relation de Serge et Josep nous a montré une preuve d’empathie. A la fin du film, nous étions tous très tristes, nous avons tous ressenti de la douleur et de la pitié. Après que le film s’est terminé, nous sommes retournés à l’école pour continuer nos cours.

Des ateliers ont eu lieu durant la semaine du 27 mars au 30 mars avec une intervenante qui nous a initiés à la critique filmique dans le cadre de la semaine de la presse.

Article de Selin Beyza Taner


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