Déesse du monde souterrain, son mythe détaille son enlèvement par Hadès, la quête entreprise par sa mère pour la retrouver et son retour périodique au printemps, ce qui représente le cycle annuel des saisons…

Perséphone est la fille de Déméter et de Zeus. Elle vit cachée avec sa mère et des muses en Sicile. Un jour, lorsqu’elle se promenait avec les nymphes, elle s’éloigna du groupe pour cueillir un narcisse. Son oncle Hadès, le dieu des enfers, la remarqua et comme Perséphone était belle fille, ben… ce fut le coup de foudre pour lui. Alors, contre sa volonté, il enleva Perséphone mais celle-ci eut le temps de crier pour alerter sa mère, Déméter, la déesse de l’agriculture et des moissons. Malheureusement, cette dernière arriva trop tard car Perséphone avait déjà été engloutie par les Enfers. 

Déméter dit alors que jusqu’à ce qu’elle retrouve sa fille, le monde mourrait de faim. Le dieu soleil Hélios décida donc d’aider Déméter et lui révéla que sa fille avait été enlevée par Hadès et qu’elle se trouvait en Enfer. La déesse prit la route pour se rendre aux Enfers. Hadès qui l’apprit fit manger trois graines de grenade à Perséphone. Mais pourquoi trois graines de grenade ? Et bien, tout simplement parce que c’est le repas des morts et que tout être vivant qui en mange est obligé de rester à jamais en Enfer. 

Quand Déméter arriva pour récupérer sa fille, Hadès refusa de la rendre en prétextant qu’elle avait mangé trois graines de grenade. Ils allèrent demander de l’aide à Zeus mais ce dernier ne savait que dire car il ne voulait ni blesser sa sœur ni blesser son frère. Il trouva finalement un compromis en disant que Perséphone resterait six mois sur terre près de sa mère (l’été et le printemps) et six mois sous terre près de son mari (l’hiver et l’automne). Mais Déméter protesta en disant que c’était sa fille, qu’elle avait le droit de la garder plus longtemps et elle demanda à la garder huit mois près d’elle contre quatre mois chez Hadès. Zeus et Hadès acceptèrent et c’est comme ça que Perséphone devint la reine des Enfers.

Article de Sarah Arisoy