Violences : filles et femmes en sont les premières victimes

Les violences contre les femmes englobent l’ensemble des comportements violents, majoritairement perpétrés par des hommes, individuels ou collectifs, dirigés contre les femmes. A l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes célébrée le 25 novembre et soutenue par l’ONU, prenons conscience de ce fléau grâce à l’exposition réalisée dans le hall du lycée.

Les principales violences envers les femmes

Il s’agit de violences :

  • Physiques
  • Verbales
  • Psychologiques
  • Sexuelles
  • Économiques

Les chiffres parlent

  • Plus de 5 femmes ou filles sont tuées toutes les heures par une personne de leur famille.
  • En 2021 près de 1 femme de 20 à 24 ans sur 5 a été mariée avant 18 ans.
  • Une femme sur 3 a subi des violences physiques et/ou sexuelles au moins 1 fois dans sa vie.
  • Selon un sondage IPSOS, les victimes de cyberviolence sont à 84% des femmes.

Aucun pays n’est épargné

  • En France, 118 femmes ont été tuées par leur conjoint ou leur ex-conjoint en 2022.
  • En Afghanistan, les Talibans mènent une véritable guerre contre les femmes et les filles. Les filles sont privées d’éducation. Elles ne peuvent pas se déplacer librement. Elles ne peuvent pas accéder à certains emplois.
  • En RDC (République démocratique du Congo), 74,8% des femmes et 59,5 des hommes trouvent normal qu’un mari batte sa femme.
  • Souvent seules avec leurs enfants, les femmes Rohingyas sont plus durement touchées. Elles vivent à présent dans des camps surpeuplés et sont confrontées à de nouveaux défis : Insécurité + Violence + Faible capacité de s’exprimer.

Les inégalités entretiennent les violences faites aux femmes et aux filles comme le mariage précoce, la violence conjugale et les rôles traditionnels hommes-femmes.

Mais il existe aussi des actions pour les aider ! 

Par exemple, la Cité de la joie : un centre d’accueil pour les victimes de viol à Bukavu en République Démocratique du Congo fondé en 2011 par Eve Ensler et Christine Schuler Deschryver avec le soutien de V-Day, la Fondation Panzi, et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF). La Cité de la joie accueille environ 180 victimes de violences liées au genre par an. Cette initiative a fait l’objet d’un documentaire diffusé sur Netflix en 2016 : City of Joy.

78% des pays ont établi désormais des engagements budgétaires pour mettre en œuvre la législation relative à la violence à l’égard des femmes.

De nombreuses organisations travaillent pour créer des espaces plus sûrs, offrir des vêtements qui aident à se sentir dignes et transformer les normes de genre.


Ce que l’on en pense

Je pense que ce n’est pas normal que les hommes soient si injustes envers les femmes.

Oscar

Je pense que les femmes ne devraient pas être persécutées, mais je suis content que l’on fasse de notre mieux pour arrêter cela.

Quentin

Je pense que tous les humains devraient avoir les mêmes droits.

Elias

Je trouve que c’est inadmissible, injuste et cette violence ne doit pas être tolérée.

Mme Atay

Article de Quentin Senic et Oscar Ducros
Mise en page par Elias Sassine

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